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Comment rompre avec la solitude ?

Dernière mise à jour : 17 avr. 2022

"Tu n'as qu'à sortir pour te faire de nouveaux amis !" C’est peut-être ce que l’on vous rétorque lorsque vous vous plaignez de solitude ? Ce conseil est pourtant loin d’être simple à appliquer quand on souffre d'isolement… Pourquoi souffrons-nous encore de solitude ? Quelles sont ses réelles causes et comment tenter d'y remédier ? Tous les conseils à ce sujet dans ce papier.


Quel constat ?

Alors que nos jours, il n’a jamais été aussi simple et facile de sortir et #rencontrer quelqu’un, étrangement, les indicateurs tendent à montrer que l’on ne s’est jamais senti aussi #seul qu’aujourd’hui. Dans notre société de plus en plus #hyperconnectée, la #solitude aurait dû perdre en terrain à mesure que nos moyens de communiquer se perfectionnaient et se diversifiaient, mais c’est plutôt le phénomène inverse qui se ressent...

Déjà en 2011, la solitude avait été déclarée « grande cause nationale » de l’année en France.

Solitude v/s isolement social

L’isolement social peut être déterminé à l’aide de critères objectifs. Il ne faut pas le confondre avec la #solitude qui est une #perception subjective de la réalité. La solitude que l'on ressent n’est pas corrélée au nombre d’amis que l’on fréquente, car même en étant bien entouré, on peut avoir ce ressentiment. Aussi, à l’inverse, quand elle n’est pas subie, la solitude peut même faire du bien... C’est davantage quand elle n'est pas choisie qu’elle est mal vécue.

"Nul besoin d’être seul pour se sentir seul".

Le virtuel : responsable ?

Il ne faut pas être si catégorique et accusateur à l’encontre d´#app' ou sites de #rencontres. Même si ces espaces #virtuels ne sont pas exemptés d'intolérance et de bêtise humaine, on oublie peut-être trop souvent que la #toile permet aussi chaque jour à tout un chacun de se pouvoir s'exprimer et se rencontrer. Le web est même parfois, dans certains pays, le seul espace où les langues peuvent se délier et pour cela, il demeure un allié de la diversité. Néanmoins, le web ne doit pas se substituer à la vie réelle. Ces échanges, aussi riches qu’ils soient, n’auront jamais la même profondeur ou la même sincérité que les échanges en chair et en os.

L'individualisme exacerbé

C’est indéniable, lorsque l'on se rend sur ces app' ou sites web, il est difficile de passer à côté de l’#individualisme un peu trop exacerbé de certains utilisateurs. L'effet pervers de ce système est qu'il arrive que l'on ne prenne plus le temps de prendre le temps ! D’où la foultitude de #relations légères ou éphémères qui en découlent et la facilité déconcertante de passer d’un profil à un autre. Trouver un partenaire d'une soirée est devenu chose courante, à contrario y développer des relations plus profondes ou pérennes l’est moins.


Les conséquences réelles du virtuel.

Sensés faciliter les rencontres, beaucoup d’app' ou de sites sont devenus peu à peu de véritables supermarchés virtuels de la rencontre et les profils sont réduits pour certains à des produits qu’on like, qu’on utilise puis qu’on jette pour passer au suivant... C'est un rejet qui peut s'avérer dévastateur en terme d'estime de soi. Fort heureusement, ce phénomène n’est pas une vérité générale et de très belles relations, amicales ou amoureuses, peuvent en découler.


Quels sont les niveaux de solitude ?

Durant notre vie, on peut se heurter à différents niveaux de solitude ou d’isolement plus spécifiques. Leur nom varie selon les auteurs, les pays et les courants, mais globalement, on peut les diviser arbitrairement en quatre catégories :

  • l’isolement social : le fait de ne voir ou côtoyer personne,

  • l’isolement émotionnel : le fait de ne pas pouvoir affirmer ou échanger à propos de sa sexualité et ses ressentis,

  • l’isolement cognitif : le fait de n’avoir ni modèle ou source d’information à propos de sa sexualité,

  • l’isolement identitaire : de part les difficultés à faire ou trouver son identité ou sa place dans une société aux attentes hétéronormées.

Savoir à quel type de solitude l’on a affaire permet de mieux la cerner et d’amorcer les bons processus pour s’en défaire.

Solitude : quels impacts sur le cerveau ?

Si la solitude peut avoir des vertus pour certains, elle peut également engendrer nombre de pathologies aussi bien mentales que physiques. Aussi, la solitude tend à augmenter les troubles anxio-dépressifs, les troubles de l’humeur en général voire le stress post-traumatique jusqu’aux tentatives de suicide... Quant aux addictions, qu’elles concernent l’alcool, le tabac ou les drogues, la solitude aura davantage tendance à les exacerber qu’à les améliorer.

Drogue et solitude.

Vouloir panser sa solitude par des #drogues est un leurre. Quelles qu’elles soient, l’état second qu’elles installent, faisant oublier momentanément ses chagrins et sa solitude, n’est que transitoire et s’émousse avec le temps en raison de l’#accoutumance. Le petit nuage rose sur lequel on se perche ne dure pas, la couleur se ternit et les 'descentes' sont de plus en plus compliquer à gérer...


Adopter de nouveaux comportements.

Le conseil « Vois des amis et sors plus ! » ne suffit malheureusement pas souvent à lui seul à désamorcer la spirale de l’#isolement. Ce ressenti peut paraître extrêmement difficile pour certains en raison de l’importance que l’on accorde aux relations extérieures, au détriment de notre propre vie intérieure. A trop penser à nos échanges, on peut en arriver à s’oublier soi-même. Le cercle vertueux ne pourra commencer à s’établir qu’en se respectant et en changeant son état d’esprit pour adopter de nouveaux comportements, plus salvateurs envers soi-même.

Des clés pour rompre avec la solitude ?

S’interroger sur ses besoins constitue la première étape. On pourra dès lors mettre le doigt sur LE manque nous paraissant le plus important. Par ce biais, on pourra mieux cibler ses priorités en y voyant plus clair dans nos attentes. Aussi, prendre soin de soi demeure indispensable. Pratiquer une activité physique ou artistique peut être un levier précieux pour améliorer l’image que l’on a de soi. Autre astuce : faire la liste de ce qui nous procurerait du bien-être au quotidien, en ne négligeant pas les « petits plaisirs ». Enfin, avec tact et mesure, on prend davantage soin des autres, car se sentir utile renforce la représentation de soi.


Par Dr Thomas K. – Tous droits réservés – Entreprise Thomas K. Edition ©

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