Comment #rencontrer quelqu’un, alors que nous voilà #confinés. Dans notre société #hyperconnectée, la solitude aurait dû perdre en terrain, mais c’est plutôt le phénomène inverse qui se ressent.
Le phénomène #solitude n'est pas nouveau.
Depuis 10 ans, la solitude avait été déclarée « grande cause nationale » de l’année en France, car elle concerne entre 15 % et 20 % de la population française. Alors qu’aux yeux de certains, la « vie parisienne » peut sembler avoir une connotation festive, le sentiment d’#isolement est malheureusement plus marqué avec le #confinement.
Nul besoin d’être #seul pour se sentir seul. L’isolement social ne doit pas être confondu avec la solitude. Ce ressenti n’est pas corrélé au nombre d’#amis que l’on fréquente. Même en étant bien entouré, on peut ressentir cela dès lors que l’on alimente un appétit social. Et à l’inverse, quand elle n’est pas subie, la solitude peut même faire du bien.
La solitude ne fait mal que lorsqu'elle est #subie.
Les #applications de #rencontre : amies ou ennemies ?
Non, il ne faut pas être si catégorique à l’encontre des #applications même si ces espaces virtuels ne sont pas exemptés de l'intolérance même si le web demeure un allié de la #diversité. Néanmoins, le #virtuel ne doit pas se substituer à la vie réelle. Ces échanges, aussi riches qu’ils soient, n’auront jamais la même profondeur ou la même sincérité que les échanges en chair et en os.
La solitude du #dating.
Il est difficile de passer à côté de l’individualisme trop exacerbé des applications. L'effet pervers de ce système : on ne prend plus le temps de prendre le temps. Sensés faciliter les rencontres, beaucoup d’apps sont devenus peu à peu de véritables supermarchés #virtuels de la rencontre et les profils sont réduits pour certains à des produits qu’on #like, qu’on utilise puis qu’on rejette. Rejet dévastateur en terme de solitude et d’estime de soi.
Solitude & #cerveau : quels impacts ?
Si la #solitude peut avoir des vertus pour certains, elle peut également engendrer nombre de pathologies comme les troubles #anxiodépressifs et les troubles de l’#humeur. Quant aux addictions, qu’elles concernent l’alcool et le tabac, la solitude aura davantage tendance à les exacerber qu’à les améliorer.
Vouloir panser sa solitude par des drogues est un leurre.
#Drogues et #solitude.
Quelles qu’elles soient, l’état second que les drogues installent, faisant oublier momentanément ses chagrins et sa solitude, n’est que transitoire et s’émousse avec le temps en raison de l’accoutumance. Le nuage rose sur lequel on se perche ne dure pas, la couleur se ternit et les descentes sont de plus en plus compliquées à gérer.
Adopter de nouveaux comportements.
Le conseil « Vois des amis et sors plus! » ne suffit malheureusement pas en ce moment de confinement. Ce ressenti peut paraître extrêmement difficile pour certains, notamment en raison de l’importance que l’on accorde aux relations extérieures, au détriment de notre propre vie intérieure. A trop penser à nos #échanges, on peut en arriver à s’oublier soi-même. Le cercle vertueux ne pourra commencer à s’établir qu’en se respectant et en changeant son état d’esprit pour adopter de nouveaux #comportements, plus salvateurs et envers soi-même.
Des clés pour rompre avec la #solitude ? S’interroger sur ses besoins constitue la premier étape clé. On pourra dès lors mettre le doigt sur le manque nous paraissant le plus important.
Aussi, prendre soin de soi demeure indispensable même en période de #confinement. Continuer des activités physiques, sportives ou artistiques peut être un levier précieux pour améliorer l’image que l’on a de soi.
Ma petite #astuce ?
Faire la liste de ce qui nous procurerait du bien-être au quotidien #postconfinement, en ne négligeant pas les "petits plaisirs".
Copyright Thomas Kassab - avril 2020
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