Chaque année, à la même période, les pollens nous attaquent ! Tout particulièrement ceux issus des graminées qui sont les plus responsables d'allergie encore appelée #pollinose. Que faire face aux yeux qui grattent et au nez qui coule ? Un point sur les symptômes et les traitements.
Pollen et beau temps.
Avec l'arrivée de la belle saison, les concentrations de #pollens dans l'air augmentent en raison des floraisons.
On peut retrouver jusqu'à 1000 grains de pollen par mètre cube d'air, alors que seulement cinq grains suffisent pour que les #symptômes apparaissent !
Le risque #allergique s'élève en n'épargnant aucune région tout comme les orages plus nombreux en été. Bien que moins agréables qu'un rayon de soleil, ces derniers permettent de plaquer au sol les pollens et font baisser temporairement les risques d'allergie.
Qu'est-ce qu'une pollinose ?
Il s'agit d'une #hypersensibilité de l'organisme qui réagit de façon inadaptée face aux pollens en libérant #histamine et autres médiateurs, notamment au contact des yeux ou des voies respiratoires. Ce phénomène engendre des réactions inflammatoires plus ou moins invalidantes, allant du simple écoulement nasal jusqu'à la crise d'asthme.
Allergie aux pollens : tous concernés ?
Près de 20 % de la population française serait concernée par la #pollinose, et ce chiffre ne cesse de croître chaque année. La #pollution atmosphérique, l'ozone et les particules de diesel joueraient un rôle dans l'augmentation de la fréquence des allergies aux pollens. D'ailleurs, bien que plus fréquente au printemps, cette allergie peut se manifester jusqu'à l'automne.
Allergie à UN #pollen.
Bien que l'on dise couramment "allergie aux pollens", dans la majorité des cas, on est allergique à un, deux ou trois types de pollen, mais rarement à l'ensemble des pollens. Par exemple, les pollens d'arbres sont présents de février à mai, les pollens de graminées sévissent de mai à juillet, tandis que les pollens d'herbacées nous titillent de juillet à octobre. C'est pourquoi, il est intéressant d'identifier les allergènes qui déclenchent vos crises, en pratiquant des tests chez un médecin spécialisé : un #allergologue.
Quels sont les #symptômes classiques de l'allergie au pollen ?
Le cortège de symptômes typiques de la pollinose est :
une inflammation de la conjonctive des yeux = une #conjonctivite
une inflammation de la muqueuse nasale = une #rhinite
un larmoiement des yeux,
un écoulement nasal = une rhinorrhée,
des éternuements.
Attention ! Bien que l'on parle de conjonctivite pour l'allergie, il ne faut pas la confondre avec les conjonctivites bactériennes. Celles-ci sont provoquées par une bactérie et nécessitent un collyre antiseptique voire un traitement antibiotique.
Rhume ou rhume des foins : comment faire la différence ?
Le bon réflexe à avoir : en parler à son médecin ou à son pharmacien afin de faire le point sur vos symptômes. Ce dernier pourra vous proposer au besoin d'effectuer un test #antigénique qui permettra d'orienter votre prise en charge et de vous prodiguer les conseils adaptés, car les traitements du rhume et du rhume des foins sont totalement différents.
Je me sens #fatigué : est-ce normal ?
Oui. Lorsque le corps sur-réagit via la production d'histamine : on dort moins bien, car le #sommeil est affecté en raison de réveils nocturnes plus nombreux. De plus, la prise d'anti-histaminique augmente la fatigue en raison d'une action dite anticholinergique qui potentialise l'effet sédatif.
Quels traitements contre l'allergie au pollen ?
La majorité des #traitements sont dits symptomatiques, car ils consistent à limiter les symptômes liés au rhume des foins. Les médicaments #antihistaminiques peuvent ainsi réduire la réaction allergique, de même que les dérivés de la #cortisone (sur ordonnance) en cas de symptômes plus importants. D'ailleurs, certains antihistaminiques (cétirizine, loratadine) ou spray nasal anti-inflammatoire (béclométasone) peuvent être délivrés par votre pharmacien sans ordonnance.
Néanmoins, le premier réflexe à avoir face au rhume des foins est de bien se laver les yeux à l'aide de sérum physiologique et de nettoyer le nez avec un spray d'eau de mer idéalement enrichi en manganèse, un oligo-élément réduisant l'inflammation nasale.
Comment se fait le diagnostic de l'allergie au pollen ?
Le bilan #allergologique peut s'effectuer à l'aide d'un test #cutané = un #PickTest. Ce test consiste à faire pénétrer des allergènes dans l'épiderme, afin d'observer ou non une réponse cutanée. En cas d'allergie, une petite plaque apparaît en moins de 30 minutes à l'endroit de l'allergène concerné. Attention : si vous prenez des antihistaminiques, il faudra arrêter le traitement au moins une semaine avant de faire ce bilan allergologique sous peine de fausser les résultats du pick-test.
Quelles alternatives naturelles face au pollen ?
Une alternative naturelle face aux anti-histaminiques chimiques et efficace contre l'allergie au pollen et le rhume des foins : #Alerj05 de #NutriPrescription.
Limiter les allergies sur le long terme : est-ce possible ?
Oui ! Le traitement au long cours de la #pollinose est la #désensibilisation. Cette méthode consiste à mettre régulièrement en contact l'organisme avec l'allergène concerné, à faible dose et sur plusieurs années. Peu à peu, au fil du temps, le corps s'adapte pour que l'organisme ne reconnaisse plus l'allergène comme un "ennemi".
Par Dr Thomas K. – Tous droits réservés – Entreprise Thomas K. Edition ©